LES RÉGIMES, OU LE ROYAUME DES CONTRADICTIONS

LES RÉGIMES, OU LE ROYAUME DES CONTRADICTIONS

Il est des sujets qui par nature, sont controversés. Des sujets comme la politique ou la religion. Mais celui des régimes, en plus d’être controversé, est rempli de contradictions. Par exemple, lorsqu’un régime recommande de consommer beaucoup de graisses, de protéines et peu de glucides (régime Atkins), un autre préconise son exact contraire, c’est‑à‑dire éviter les graisses, ne manger que peu ou pas de protéines[1] et avaler par contre des tonnes de glucides (régime Pritikin). Résultat, le public est la plupart du temps perdu quand il s’agit de régimes.

Dans les faits, quand une personne entre dans une librairie dans l’espoir de trouver un livre sur les régimes, elle se retrouve complètement perdue devant la variété infinie de régimes qui existent aujourd’hui. Chacun de ces livres prétend décrire « le meilleur régime ». Beaucoup d’entre eux sont écrits par des personnes diplômées en médecine, en nutrition, en physique ou en chimie. Les régimes qu’ils recommandent s’apparentent tous à des solutions miracles pour qui veut perdre du poids. Les approches sont variées : contrôler les calories, réduire sa consommation de graisses, le végétarisme, les régimes à base de jus de fruits, les régimes qui excluent les produits laitiers ou le blé, les régimes qui n’autorisent que les produits naturels ou biologiques, et j’en passe. En résumé : la confusion.

En marge, nous avons les régimes qui jouissent d’une certaine réputation : le « Régime Atkins », le « régime Scarsdale », le « régime Pritikin », le « régime South Beach », le « régime Sugar Busters », le « régime Caveman », et ainsi de suite : la liste n’en finit pas.

Dans ma recherche du régime le plus efficace pour moi, j’ai dû quasiment tous les essayer. Celui qui m’a fait perdre le plus de poids est celui du docteur Atkins, un régime pauvre en glucides. Cependant, je me suis rendu compte que ce régime m’affaiblissait considérablement. Je suis même tombé malade. J’en suis arrivé à la conclusion qu’il s’agissait là d’un régime extrêmement rigoureux, impossible à adopter en tant que « mode de vie ». Celui-ci est en effet trop limité dans les aliments qu’il autorise et trop axé sur les viandes rouges et le lard, qui ne sont pas exactement ce qu’il y a de meilleur pour le corps en termes d’éléments nutritifs.

En quête d’alternatives, mon attention s’est portée sur les habitants du bassin méditerranéen[2] qui, selon les statistiques, sont ceux qui déplorent le moins de cas d’obésité et de problèmes cardiovasculaires. Je me suis dit qu’il serait peut-être bon de voir à quoi ressemble leur alimentation. J’ai aussi remarqué que le régime méditerranéen permettait de manger de tout, sans cependant abuser des glucides raffinés contenus par exemple dans le pain, le riz et le sucre. Dans la région méditerranéenne, on se nourrit beaucoup de poissons, de fruits de mer, de salades, et d’une sorte de pain dur très riche en fibres. On boit du vin, on mange du fromage tous les jours, et on consomme aussi du jambon tel que le « prosciutto », un type de jambon en tranches. Dans ces pays, les gens ne sont pas de grands consommateurs de sucre. Ils apprécient le beurre et pratiquement tout le monde utilise l’huile d’olive en cuisine. Je me suis dit que j’avais beaucoup à apprendre d’eux.

J’ai essayé d’équilibrer mes repas de différentes manières. Ainsi, j’ai découvert que réduire la quantité de glucides raffinés (pain, farine, riz, pommes de terre, gruau, sucreries, sucres, etc.) permettait de perdre du poids sans exclure complètement les glucides. J’ai réalisé que c’était non pas la quantité mais la QUALITE des glucides qui importait. Je pouvais perdre du poids en utilisant moins d’huiles industrielles telles que les huiles végétales ou l’huile de maïs, et en les remplaçant par l’huile d’olive. Manger des légumes et des salades s’est également révélé utile. J’ai découvert qu’un régime équilibré contenant moins de glucides raffinés, accompagné de bonnes protéines (poulet, dinde, poisson, fruits de mer) et de beaucoup d’eau pouvait apporter un sentiment de bien-être considérable.

Après quoi, lorsque j’ai créé NaturalSlim®, j’ai mis en pratique ces découvertes et j’ai commencé à observer des résultats impressionnants chez les personnes qui avaient adopté cette alimentation. Les unes après les autres, elles perdaient leurs graisses et récupéraient toujours plus d’énergie, sans jamais ressentir de faim ou de besoin irrépressible de manger.

Ainsi, les principes du régime méditerranéen ont eu des effets sur des milliers et des milliers de gens : de bonnes protéines (viandes, poisson, fruits de mer, protéines de petit lait), des légumes, des salades, du fromage, des œufs ; un minimum de pain, farine, riz, féculents (pommes de terre, patates douces, tapioca, etc.) ; et enfin très peu de sucre. J’ai découvert que nous n’étions pas obligés d’avoir des « interdits » : il s’agissait surtout de réduire les aliments qui ralentissent le métabolisme et qui ainsi, nous font grossir : les glucides raffinés.



[1] Protéines : les protéines sont contenues dans la viande, le fromage et les œufs, par exemple. Elles sont constituées d’acides aminés. Plusieurs acides aminés mis bout à bout forment une protéine. De nombreuses hormones, dont l’insuline, sont des protéines. Les enzymes digestives sont également des protéines. Le mot « protéine » vient du mot grec « proteios », qui signifie « premier », « essentiel ».

[2] Bassin méditerranéen : désigne la zone située autour de la mer Méditerranée, qui comprend l’Italie, la Grèce, Israël et l’Egypte.

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Frank Suarez, spécialiste de l’obésité et du métabolisme, nous explique ce qu’est le métabolisme pour comprendre le sujet.

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