NOUS SOMMES TOUS DIFFÉRENTS

La recherche est une aventure qui nous amène parfois à arpenter d’étranges chemins. Au cours de cette aventure, je me suis retrouvé à étudier la relation entre le diabète et le cancer. J’avais à l’époque commencé mes recherches sur le diabète dans l’optique d’écrire un nouveau livre qui devait s’intituler « Problem-Free Diabetes » (« Le diabète sans problèmes », ndt). Je n’ai finalement pas pu trouver le moindre lien entre diabète et cancer mais l’important est qu’au fil des années, j’ai appris à garder un esprit ouvert afin de pouvoir explorer toutes les possibilités sans être limité par mes propres préjugés. Il y a un dicton qui sied parfaitement à la recherche : « Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir ».

C’est plus fort que moi : je suis toujours extrêmement curieux et j’essaie toujours d’adopter le point de vue selon lequel « je peux toujours en apprendre davantage à ce sujet ». D’un autre côté, j’admets avoir eu parfois tort sur certains sujets qui m’ont forcé à ravaler mes paroles. Cela m’est égal de me rendre compte que j’ai eu tort tant qu’au bout du compte, ma compréhension des causes et des solutions aux problèmes de santé s’est améliorée.

 

J’ai récemment découvert quelque chose de très important. Les conseils donnés dans ce livre au sujet des Régimes 2×1™ et 3×1™ ont beau avoir donné des résultats incroyables chez des milliers de personnes ; celles-ci ont beau avoir perdu du poids, retrouvé leur santé et maîtrisé leur diabète, il reste néanmoins un facteur important dont mes lecteurs n’avaient pas été avertis : nous sommes tous différents ! Nos corps ont tous des profils distincts et nous héritons tous de nos propres facteurs héréditaires, ce qui signifie souvent que des aliments qui sont bons pour certains ont l’effet d’un poison pour d’autres. Il existe définitivement une individualité biochimique[1].

 

J’avais déjà remarqué que certains d’entre nous étaient clairement carnivores (mangeurs de viande) alors que d’autres étaient plus à l’aise avec un régime végétarien. Pour moi, le facteur héréditaire était la seule explication.

 

En faisant des recherches sur le cancer et son éventuelle corrélation avec le diabète, je suis tombé sur les travaux fascinants du Dr. William Donald Kelley. Dans les années 80, le Dr. Kelley était un dentiste très connu pour son travail sur le traitement du cancer. Il aurait apparemment traité plus de 20 000 cas de cancer à l’aide de sa thérapie à base d’enzymes protéolytiques[2] (enzymes qui digèrent les protéines). Je me suis également penché sur les pistes de recherche du Dr. Nicholas Gonzalez de New York qui propose toujours aujourd’hui, en les perfectionnant, les traitements contre le cancer mis au point par le Dr. Kelley.

 

Les livres et les conférences sur le cancer des Dr. Kelley et Gonzalez m’ont vraiment ouvert les yeux sur les différents types de métabolismes et leurs grandes différences, principalement liées à celles du système nerveux propre à chaque individu. Nous ne sommes tout simplement pas identiques. J’ai appris que le régime végétarien, s’il a pu réduire la taille des tumeurs cancéreuses de certaines personnes, a dans d’autres cas eu l’effet opposé, c’est à dire faire grossir ces mêmes tumeurs. Le seul moyen de freiner la croissance d’une tumeur est, dans certains cas, de suivre un régime uniquement à base de viande.

 

Ces docteurs, avec leurs démarches contre le cancer respectives, ont découvert qu’il existe plusieurs types de métabolismes distincts qui dépendent du type de système nerveux prédominant chez une personne. Ils se sont aussi rendu compte qu’il n’existe pas de régime « idéal », « équilibré » ou « parfait » valable pour tous les êtres humains. Certains groupes ethniques[3] ont pour norme le végétarisme, alors que d’autres groupes ont plutôt coutume de manger de la viande. J’ai ainsi compris que même parmi ceux qui mangent « de tout », des variations dans le métabolisme vont déterminer les aliments bénéfiques au corps et ceux qui peuvent lui être néfastes. C’est pourquoi il est vital que vous sachiez quels aliments vont être prépondérants dans votre régime pour améliorer votre métabolisme. Vous devez découvrir, entre un régime principalement à base de viande et un régime de type végétarien, lequel des deux est favorable à votre métabolisme.

 

L’histoire est émaillée d’indices qui montrent que les régimes ne fonctionnent pas de la même manière pour tous. Par exemple, dans les années 1960, le Dalaï Lama, chef spirituel du bouddhisme tibétain, impressionné par un régime venu d’Inde, a décidé de devenir un végétarien strict. Deux ans plus tard, il souffrait d’une hépatite1 sévère. Après avoir essayé divers traitements sans succès, son docteur lui a conseillé de se remettre à manger de la viande. Le Dalaï Lama a ainsi guéri de sa maladie et a retrouvé une bonne santé. Pour une raison obscure, son régime végétarien strict a affaibli son système immunitaire, en conséquence de quoi il est tombé malade. Aussitôt qu’il s’est remis à manger de la viande, il a commencé à se sentir mieux et son infection virale s’est dissipée, ce qui lui a permis de retrouver la santé et l’énergie. Aujourd’hui, le Dalaï Lama continue d’inclure de la viande dans son alimentation.

 

Parmi les groupes ethniques, les bouddhistes tibétains n’ont jamais été des végétariens stricts. Il est très difficile de faire pousser des légumes et des céréales dans les montagnes rocheuses et arides de l’Himalaya. En revanche, il existe des groupes ethniques en Inde chez lesquels le végétarisme est un mode de vie et où les membres de ce groupe tombent malades ou s’affaiblissent dès qu’ils mangent de la viande. Cela prouve sans aucun doute possible que tous les corps humains sont différents.

 

Je vais vous expliquer un peu plus en détails le fonctionnement du système nerveux afin que vous compreniez mieux le sujet et que vous puissiez tirer avantage de ces nouvelles connaissances pour améliorer votre métabolisme et votre santé. Je vais essayer de vous transmettre ces informations de la manière la plus simple et la plus directe possible.

 

Toutes les fonctions de nos organes (cerveau, cœur, poumons, etc.), de nos glandes (thyroïde, pancréas) et de nos muscles sont contrôlées par le système nerveux autonome1. Celui-ci est fait de nerfs, que l’on peut considérer comme les fils qui contrôlent votre corps ou comme le câblage électrique d’un bâtiment. Même si la majorité des impulsions nerveuses qui contrôlent les fonctions du corps se produisent inconsciemment (sans avoir à penser ni décider), certaines de celles-ci, comme la respiration, fonctionnent via notre esprit conscient et peuvent être influencées par les décisions et les pensées. Le système nerveux autonome agit sur la fréquence cardiaque, la digestion, la fréquence respiratoire, la salivation, la transpiration, la dilatation des pupilles, l’évacuation des urines, des selles et même l’excitation sexuelle.

 

Le « système nerveux autonome », ce système de nerfs reliés entre eux comme des câbles, est divisé en deux systèmes qui agissent l’un contre l’autre : les systèmes nerveux « sympathique » et « parasympathique ». Ces deux parties du système nerveux autonome, sympathique et parasympathique, travaillent de manière opposée l’un à l’autre. On peut également dire d’eux qu’en plus d’être opposés, ce sont des systèmes « complémentaires » ; c’est à dire qu’ils se complètent l’un et l’autre.

 

On peut faire une analogie entre le système nerveux sympathique et la pédale d’accélérateur d’une voiture car il accélère les mouvements du corps. A l’inverse, le système parasympathique, qui arrête ou ralentit ces mouvements, est comparable aux freins. Les principales fonctions du système nerveux sympathique servent à faire face à l’urgence de par leur réponse très rapide et leur stimulation très forte. Au contraire, celles du système nerveux parasympathique servent au repos ; ce sont des actions passives qu’il serait nuisible de stimuler.

 

Les recherches contre le cancer des Dr. Kelley et Gonzalez ont mis à jour le fait que certains d’entre nous ont des systèmes nerveux à prédominance « sympathiques », ou de type EXCITE, alors que d’autres ont des systèmes nerveux plutôt « parasympathiques » ou de type PASSIF. Ceux qui ont un système nerveux EXCITE ont besoin d’aliments qui le calment (légumes, salades et protéines légères comme le poisson ou le poulet). A l’inverse, ceux qui ont un système nerveux PASSIF ont besoin d’aliments qui l’excitent comme la viande rouge et les protéines solides (fromage, aliments contenant plus de graisse). L’idéal pour chacun d’entre nous est d’obtenir un EQUILIBRE entre le système nerveux EXCITÉ et le système nerveux PASSIF. Cet équilibre peut être atteint.

 

Ces deux docteurs ont identifié dix catégories différentes de systèmes nerveux, dont la moitié est à prédominance EXCITE et l’autre à prédominance PASSIVE. Vous en déduirez qu’il existe également différents degrés d’excitabilité et de passivité. C’est pour cela que l’on trouve aussi bien des gens avec un système nerveux EXCITE qui semblent toujours pleins d’énergie et qui n’arrivent pratiquement jamais à rester assis tranquillement (je pense à ma femme, qui n’arrive tout simplement pas à rester immobile sur une chaise !), que des gens comme moi-même, au système nerveux PASSIF, qui ont plus de mal à s’activer physiquement et qui passent pour des « penseurs ».

 

Dans la culture ancestrale chinoise, on appelle cela le « yin » et le « yang » : deux états opposés qui agissent l’un contre l’autre et s’équilibrent. Le « yin » est l’équivalent dans les croyances chinoises de l’état PASSIF, de relaxation et de repos, tandis que le « yang » correspond à l’action ou au fait d’être EXCITÉ. Il est aussi intéressant de remarquer qu’il semble y avoir une part de vérité dans la croyance populaire selon laquelle « les opposés s’attirent » à la manière du « yin » et du « yang » chinois. Ainsi, j’ai remarqué que les couples étaient généralement composés d’une personne PASSIVE et d’une personne EXCITÉE.

 

Je crois que chacun de nous doit découvrir si son système nerveux a une tendance plutôt PASSIVE ou EXCITEE afin de pouvoir trouver le bon EQUILIBRE et atteindre un point optimal, qui profite au maximum à notre métabolisme et à notre santé.

 

J’ai pu voir que le métabolisme ne réagissait pas de la même façon avec un système nerveux EXCITE ou PASSIF. Une grande quantité d’hormones est produite en réponse aux impulsions du système nerveux. Rien n’a autant de pouvoir sur le corps que les hormones. Les personnes qui ont un système nerveux EXCITE produiront beaucoup plus d’hormones de stress comme l’adrénaline et le cortisol. L’adrénaline, une hormone liée au stress, induit des taux de glucose sanguin élevés (hyperglycémie) en ordonnant au foie de transformer une grande quantité de glycogène (une forme de glucose stockée dans le foie) en glucose. Comme nous avons pu le voir dans les chapitres précédents, le glucose en excès devient de la graisse par l’intermédiaire de l’hormone insuline.

 

Comme expliqué dans le chapitre « LE STRESS VOUS FAIT PRENDRE DU POIDS », l’autre hormone liée au stress, le cortisol, entraîne également une hausse de la glycémie et une accumulation de graisse, notamment au niveau de l’abdomen.

 

Les personnes qui ont un système nerveux PASSIF produisent de plus grandes quantités de sérotonine, un neurotransmetteur1 qui a un effet apaisant. Celles-ci seront aussi beaucoup plus susceptibles de prendre du poids car leur système nerveux est dans un état de « repos ». Elles ont un « métabolisme plus lent » car leur système nerveux PASSIF ne favorise que très peu le mouvement, ce qui complique leur perte de poids et facilite en revanche leur prise de poids.

 

Pour simplifier, on peut dire de manière générale qu’il existe deux catégories de personnes : 1) celles qui ont un système nerveux EXCITE, qui ont besoin d’un régime riche en légumes et salades, avec de petites quantités de protéines pauvres en graisse et faciles à digérer ; et 2) celles qui ont un système nerveux PASSIF, qui ont besoin de plus de protéines à la fois concentrées et plus denses (viandes, fromages, œufs) et qui peuvent tolérer une plus grande quantité de graisse, vu qu’il s’agit là d’aliments stimulants.

 

J’avais déjà remarqué que ma femme et moi avions des corps et des métabolismes très différents. Elle arrivait à mincir en suivant un régime riche en salades et en légumes, alors qu’il m’était impossible de perdre du poids sans manger une quantité suffisante de viande. En fait, à chaque fois que je me suis essayé au végétarisme, je me suis systématiquement senti faible et suis tombé malade, au minimum avec un rhume. Ma femme, de son côté, tombait malade et attrapait une indigestion lorsqu’elle mangeait de la viande rouge et du porc, des aliments riches en graisse.

 

Il y a en théorie une partie de la population pour qui ces deux systèmes nerveux sont parfaitement équilibrés. J’irais même jusqu’à dire qu’il est très probable que ces personnes ne soient ni obèses, ni diabétiques. Les maladies et les problèmes de métabolisme semblent en effet en partie dus à un système nerveux trop EXCITE ou trop PASSIF. En d’autres termes, il semble que comme dans beaucoup d’autres aspects de nos vies, ce soient les extrêmes qui nous fassent du mal.

 

Le système nerveux contrôle toutes les glandes productrices d’hormones (thyroïde, pancréas, ovaires, testicules, glandes surrénales, etc.). Les hormones, à leur tour, contrôlent la production d’énergie du corps. Comme nos hormones sont souvent à l’origine de nos troubles de santé et de métabolisme, il ne serait pas surprenant qu’un système nerveux trop EXCITE ou trop PASSIF engendre des déséquilibres hormonaux ou des troubles du métabolisme. Nous savons par exemple qu’un stress excessif provoque une réaction nerveuse qui pousse nos glandes surrénales à produire un excès de cortisol. Nous savons également que le problème de certains diabétiques se situe au niveau de la production d’insuline, hormone fabriquée par le pancréas. De nombreux experts ont confirmé que le diabète de type II (non dépendant de l’insuline), qui concerne 90% de la population diabétique, était causé par des états de stress intenses (perte d’un être cher, accidents, problèmes de couple, problèmes au travail, etc.). Toutes ces sources de stress ont à l’évidence un effet sur notre système nerveux.

 

Durant leurs conférences sur le cancer et les types de régimes qui ont donné les meilleurs résultats chez leurs patients atteints de cancers, les docteurs William Kelley et Nicholas Gonzalez ont détaillé les caractéristiques de chacun des deux systèmes nerveux que j’ai décidé de qualifier d’EXCITE et de PASSIF, dans un souci de simplification.

 

Attention à ne pas confondre le fait d’avoir un système nerveux EXCITE ou PASSIF avec le fait d’avoir un « métabolisme lent » ou un « métabolisme rapide ». Ici, nous faisons uniquement allusion au SYSTEME NERVEUX ; ce que vous devez identifier est votre TYPE DE SYSTEME NERVEUX dominant. Etant donné que votre système nerveux envoie des signaux qui contrôlent vos glandes productrices d’hormones, qui à leur tour contrôlent les processus et l’énergie de votre corps, nous pouvons en conclure que l’état de votre système nerveux a une grande influence sur votre métabolisme.

 

Un système nerveux EXCITE pousse votre corps à produire un excès d’hormones stimulantes et génératrices de stress, l’adrénaline et le cortisol, qui ont inévitablement un effet sur le métabolisme. Un système nerveux PASSIF entraîne au contraire la production de substances apaisantes comme la sérotonine, ainsi que d’une plus faible quantité d’hormones thyroïdiennes, qui contrôlent la production d’énergie et le métabolisme. C’est pourquoi les personnes qui ont un système nerveux PASSIF encourent un risque plus élevé de faire de l’hypothyroïdie et de souffrir d’un métabolisme plus lent.

 

Le « métabolisme lent » et les maladies comme l’hypothyroïdie sont beaucoup plus fréquentes chez les personnes qui ont un système nerveux PASSIF. Soyons clairs cependant : les systèmes nerveux EXCITES et PASSIFS peuvent aussi bien l’un que l’autre conduire à l’obésité à partir du moment où l’on bascule dans des états extrêmes, où l’EQUILIBRE est rompu. L’un ou l’autre de ces extrêmes engendre un déséquilibre hormonal.

 

 

Conséquences d’un systeme nerveux excité

 

Conséquences d’un systeme nerveux passif

 

L’avantage de savoir si votre corps tend plutôt vers l’EXCITABILITE ou la PASSIVITE est de vous permettre d’adapter les Régimes 2×1™ ou 3×1™ à votre type de système nerveux. Cela vous aidera également à vous sentir plus énergique à mesure que vous mincissez, maîtrisez votre diabète et améliorez votre santé. D’après ce que j’ai compris et ce que j’ai pu observer chez de nombreuses personnes, choisir soigneusement vos aliments selon votre type de système nerveux vous aidera à atteindre vos objectifs de perte de poids beaucoup plus rapidement.

 

Souvenez-vous que les Régimes 2×1™ et 3×1™ consistent à équilibrer correctement vos repas entre les aliments de type M (aliments qui font Mincir) et ceux de type G (aliments qui font Grossir). Savoir si vous êtes EXCITE ou PASSIF vous aidera à trouver les meilleurs aliments pour vous parmi les aliments qui font mincir, les « M », et ceux qui font grossir, les « G ».

 

Prenez le temps d’étudier les caractéristiques suivantes, correspondant aux deux types de systèmes nerveux ; vous devriez alors être en mesure de déterminer si votre corps est plutôt EXCITE ou PASSIF. Cela peut se révéler d’une grande importance car nous sommes tous différents : le fait de connaître de quel côté penche votre système nerveux pourra en effet vous aider à choisir les meilleurs aliments correspondant à votre corps et à votre type de système nerveux.

 

Pour déterminer si votre système nerveux tend à être EXCITE ou PASSIF, regardez ce tableau :

 

 

Le mieux à faire afin de déterminer votre type de système nerveux est d’utiliser le tableau suivant des CARACTÉRISTIQUES PRINCIPALES pour découvrir le coté qui domine chez vous. Vous ne trouverez pas forcément toutes les caractéristiques qui s’appliquent à vous d’un seul côté. Il est plus probable que des deux côtés, vous trouviez des caractéristiques qui vous correspondent et d’autres qui ne vous correspondent pas. Le principal est de trouver votre côté dominant, c’est à dire celui où vous avez le plus de caractéristiques.

 

 

Connaître votre type de système nerveux peut aussi vous aider à mieux comprendre comment fonctionnent vos hormones. Ceci vous aidera à maîtriser vos maladies hormonales comme le diabète ou l’hypothyroïdie. Vous saurez en outre à quel point il est important pour vous de contrôler votre niveau de stress.

 

 

 

D’autres caractéristiques peuvent vous aider à distinguer ces deux types de systèmes nerveux :

 

Par « tendance », nous désignons le fait de pencher vers un certain état. Cependant, le mot « tendance » signifie seulement qu’il est très probable que quelque chose se produise. Les « tendances » ne couvrent pas 100% du temps et peuvent donc varier, les personnalités et la santé des gens ayant davantage d’influence que la « tendance » qu’amène un certain type de métabolisme. Jetez un œil aux possibles tendances physiques suivantes :

 

 

Même remarque concernant les « TENDANCES COMPORTEMENTALES » : elles ne sont pas vraies 100% du temps mais peuvent être des indicateurs du type de système nerveux qui domine dans votre corps.

 

 

La mise en place du Régime 2×1™ ou 3×1™ se déroulera mieux si vous tenez compte de ces facteurs et en choisissant vos aliments de type « M » (qui font Mincir) et de type « G » (qui font Grossir) en fonction de votre type de système nerveux.

 

En d’autres termes, les Régimes 2×1™ et 3×1™ vous permettent d’établir dans un premier temps les proportions d’aliments de type « M » et de type « G » que vous allez manger. C’est seulement ensuite, selon votre type de système nerveux, que vous verrez quels sont les meilleurs aliments à manger dans les deux types.

 

Par exemple, si votre système nerveux est EXCITE, sachez qu’il est important que vous mangiez beaucoup de légumes et de salades (qui ont un effet apaisant). Vous pouvez également inclure en tant qu’aliments de type M des sources de protéines légères comme le poulet, la dinde ou le poisson blanc (meilleur que le saumon car il est riche en graisse). De par la teneur en acides plus élevée de leur corps, les personnes dont le système nerveux est EXCITE ont tout intérêt à boire beaucoup d’eau et à prendre des compléments alimentaires à l’effet apaisant et alcalin (l’opposé d’acide), comme le potassium et le magnésium. Les stimulants comme le café et les produits acides comme les boissons gazeuses devraient être évités. Il est en outre possible que ces personnes aient besoin, compte tenu de leur tendance aux troubles digestifs, de prendre des enzymes digestives pour les aider à digérer correctement les protéines et les graisses.

 

Voici les principales recommandations diététiques pour des Régimes 2×1™ et 3×1™ adaptés au type de système nerveux :

 

 

 

S’il s’avère que votre système nerveux est PASSIF, vous pouvez vous permettre de consommer plus d’aliments contenant des huiles et des graisses, tant que vous prenez garde à ne pas manger trop d’aliments de type « G », qui poussent votre corps à produire plus d’insuline. L’insuline est l’hormone qui transforme le glucose en graisse et qui permet à la graisse que vous avalez de fusionner avec le reste des graisses de votre corps. Ceux qui ont un système nerveux PASSIF ont tendance à avoir un sang plus alcalin (dénué d’acidité), c’est pourquoi les aliments acides comme les viandes et les graisses les aident à stimuler ou à accélérer leur métabolisme.

 

Notez que les substances stimulantes comme le café, le sucre et la nicotine sont particulièrement nocives pour les personnes qui ont un système nerveux EXCITE parce qu’elles induisent davantage de stimulation dont ces personnes n’ont pas besoin. Les stimulants (café, chocolat, sucre, bonbons, nicotine, etc.) endommagent leur système hormonal et finit par nuire à leur métabolisme et à leur santé. Par exemple, ma femme Elizabeth, qui a un système nerveux EXCITE, a découvert qu’elle prenait du poids lorsqu’elle buvait du café, et qu’elle en perdait lorsqu’elle l’écartait de son régime.

 

Il est toujours possible que vous vous aperceviez que votre système nerveux n’est ni EXCITE ni PASSIF de façon nette, mais qu’il est EQUILIBRE. Ce serait une bonne nouvelle pour vous car plus votre métabolisme est équilibré, plus il vous sera simple d’atteindre vos buts.

 

DÉFICIT D’ATTENTION ET HYPERACTIVITÉ

 

Malheureusement, beaucoup d’enfants sont diagnostiqués avec les maladies communes appelées « Trouble du Déficit de l’Attention » (T.D.A) et « Hyperactivité ». Ces prétendus troubles mentaux sont uniquement basés sur des opinions et ne sont étayés par aucun essai scientifique fiable ni preuve (analyse de laboratoire, rayons X, électrocardiogrammes, etc.). Vous devez aussi savoir que la théorie qui parle de « déséquilibres chimiques dans le cerveau », avancée par ceux qui soutiennent l’existence de ces maladies, n’a jamais été scientifiquement prouvée. Les enfants à qui l’on appose ces diagnostics psychiatriques ne sont souvent, je le crains, que des enfants qui ont hérité d’un système nerveux EXCITE et dont les parents, inconscients, les ont laissé manger des aliments remplis de substances stimulantes comme le sucre et les bonbons. Ces mêmes parents donnent parfois à leurs enfants des boissons sucrées (Coca-Cola®, Sprite®, etc.) qui sont parfaitement assimilables à du « sucre liquide », vu qu’un seul verre de ces boissons contient l’équivalent de 3 cuillères à soupe remplies de sucre. Il est triste de constater qu’aujourd’hui nous droguons nos enfants avec des substances psychotropes1 telles que le Ritalin®, l’Adderall®, le Concerta® et d’autres, qui ne sont pas meilleures pour la santé que des drogues comme la cocaïne. Tout cela parce que nous ignorons le type de nourriture qui apaiserait leur système nerveux EXCITE.

 

Un adulte ou un enfant dont le système nerveux est trop EXCITÉ ne peut plus se concentrer car son corps est dans un état de chaos total sur le plan nerveux. Si vous avez des enfants qui souffrent de ce problème, vérifiez leur régime et les autres facteurs qui pourraient être à l’origine d’un système nerveux EXCITE, parmi lesquels : une infection fongique (Candida albicans – candidose), une intolérance au gluten[4] (protéine contenue dans la farine, le pain, la pizza), des allergies aux colorants ou aux conservateurs, une intoxication aux métaux lourds, des troubles hormonaux, un régime riche en sucre ou tout autre cause médicale, nutritionnelle ou environnementale qui pourrait passer inaperçue aux yeux de celui qui émet sans aucune preuve scientifique un diagnostic de « T.D.A. » ou d’« hyperactivité ». Vous pouvez obtenir davantage d’informations au sujet des causes possibles aux problèmes de comportement et d’apprentissage sur le site web du Dr. Mary-Ann Block, www.blockcenter.com. Vous pouvez également en apprendre davantage sur vos droits en tant que parents sur www.cchrint.org.

 

Quoiqu’il en soit, le plus important est de prendre note des résultats apportés par chaque décision que vous avez prise concernant votre alimentation et votre mode de vie, afin de prendre les meilleures décisions pour votre santé et votre métabolisme. Toutes les connaissances contenues dans ce livre sont destinées à vous faire atteindre des résultats positifs. Si vous remarquez qu’alors que vous obteniez de bons résultats, vos progrès se sont soudainement arrêtés, revenez simplement à votre méthode d’origine. La chose la plus importante durant tout le processus visant à restaurer ou à améliorer votre santé, votre énergie et votre métabolisme est de prendre note des résultats pour déterminer ce qui fonctionne le mieux pour vous. Après tout, nous sommes tous différents !