LE DIABETE ET L’HYPOGLYCEMIE

LE DIABETE ET L’HYPOGLYCEMIE

Le diabète comme l’hypoglycémie sont tous deux directement liés à un métabolisme déficient.

Il existe deux types de diabètes. Le diabète de type 2 est le plus répandu puisqu’il concerne environ 90% des diabétiques. C’est un diabète qui survient à l’âge adulte. Le diabète de type 1 est quant à lui un diabète héréditaire, beaucoup plus rare, où la personne diabétique naît avec un pancréas qui ne produit tout simplement pas d’insuline. Voilà pourquoi les diabétiques de type 1 doivent s’en injecter eux-mêmes trois à quatre fois par jour, durant toute leur vie.

Injection d'insiline

Le diabète est une maladie dans laquelle le corps garde un niveau de glucose (sucre dans le sang) trop élevé, ce qui affecte en retour la santé et le métabolisme de la personne. Le niveau de glucose se mesure en milligrammes par décilitre (mg/dl). Les laboratoires se servent de cette mesure pour déterminer si une personne souffre ou non du diabète. Les niveaux normaux se situent entre 75 et 125 mg/dl, selon ce que la personne a mangé et l’heure à laquelle elle l’a fait. Chez les diabétiques, le niveau de glucose est maintenu au dessus de 130 mg/dl et peut même dans certains cas grimper jusqu’à 500 mg/dl, un excès de glucose qui peut alors entraîner chez la personne une perte de connaissance.

L’American Diabetes Association estimait il y a quelques années à environ 14 millions le nombre de diabétiques aux Etats-Unis, soit environ 6,2% de la population. Les statistiques sont éloquentes : le diabète est en rapide augmentation et les autorités médicales et de santé sont à court de solutions pour endiguer cette maladie.

Aucune population n’est plus à risque que les diabétiques. Ce sont eux qui encourent le plus de crises cardiaques, de pertes de vision, et qui souvent doivent faire appel aux traitements de dialyse (un appareil mécanique permettant de nettoyer le sang) lorsque leurs reins ne sont plus fonctionnels du tout. De plus, au moins 85% des diabétiques sont en surpoids ou obèses. Pire, les hommes diabétiques deviennent dans de nombreux cas impuissants sexuellement. Bref, les diabétiques sont de loin les personnes à la santé la plus précaire de notre population.

Les scientifiques passent leur temps à remplir les colonnes des journaux de leurs « découvertes » de prétendus gènes du diabète et tentent de mettre en cause les facteurs héréditaires. Dans leurs théories, la responsabilité semble toujours incomber au corps humain qui, parce qu’il serait en quelque sorte défectueux, serait à l’origine du diabète. L’impression qui en ressort est que la personne diabétique n’est qu’une pauvre « victime » dont le comportement n’est en rien lié à sa maladie.

Je peux vous dire que mon expérience auprès de personnes diabétiques, consistant à leur venir en aide pour perdre du poids et restaurer leur métabolisme, m’a été très instructive. J’ai accompagné plus de 6 000 diabétiques qui ont obtenu des résultats époustouflants, pas seulement sur le plan de la perte de poids, mais aussi par rapport à leur capacité à maîtriser leur diabète.

Les seules connaissances qui m’aient été utiles durant toutes ces années passées à aider les diabétiques sont celles publiées par le Dr. Richard Bernstein dans son livre Diabetes Solution (« La solution au diabète », ndt). Je recommande à tous les diabétiques de lire ce livre afin d’être capables une fois pour toute de comprendre et de contrôler leur maladie. Je suis terrifié lorsque je repense à certains conseils donnés par des « experts » en nutrition à leurs patients diabétiques, dont celle de « grignoter quelque chose toutes les 2-3 heures afin de garder une glycémie stable ».

Mon expérience m’a montré que le diabète se résumait à une inaptitude du corps à transformer les glucides raffinés. En d’autres termes, de sérieux problèmes apparaissent dès lors que l’on donne au corps d’un diabétique des aliments tels que le pain, la farine, les bonbons, le chocolat, le riz, les pommes de terre, les fruits, etc. Les sucres contenus dans le raisin, les bananes ou les mangues sont eux aussi sources de troubles. Seuls les glucides naturels (légumes, salades) sont inoffensifs. Les glucides raffinés sont en revanche mortels vis-à-vis d’un diabétique.

J’ai pris l’habitude de voir des diabétiques basculer leur régime vers des aliments pauvres en glucides raffinés, et se mettre aussitôt à perdre du poids et à maîtriser leur diabète. En clair, un régime méditerranéen typique, composé par exemple de viande, de fromage et de salades, sied parfaitement à un diabétique. Certains d’entre eux que j’ai connus s’injectaient jusqu’à 60 unités d’insuline par jour, et sont malgré cela arrivés à un point où ils pouvaient entièrement se passer d’insuline, un unique médicament leur suffisant à maîtriser leur niveau de sucre dans le sang. En limitant leur consommation de glucides raffinés, leur glycémie a commencé à revenir à la normale, grâce à quoi leurs médecins se sont retrouvés malgré eux obligés de réduire leurs doses de médicaments. J’ai vu sur leurs pieds de gros morceaux de peau morte, noire ; et j’ai aussi vu cette peau se régénérer et retrouver un teint rosé, signe de bonne santé, lorsqu’ils ont limité leur absorption de glucides raffinés.

Un des cas les plus intéressants que j’aie connu est celui d’un médecin diabétique, venu solliciter l’aide de NaturalSlim®. C’était l’une des personnes les plus organisées que j’ai rencontrée. Il mesurait son niveau de glucose plusieurs fois par jour et tenait un journal détaillé de tout ce qu’il mangeait et de l’effet que cela avait sur son glucose. Il avait commencé à perdre du poids de façon remarquable et avait pu diminuer de plus de moitié ses doses de médicaments pour contrôler son glucose. Il avait en outre observé et noté que lorsqu’il dérogeait à son régime en se laissant tenter par du pain ou des glucides raffinés, son glucose remontait aussitôt à des niveaux à risque. Bref, ce médecin en était finalement arrivé à la même conclusion que moi, à savoir qu’il était possible de maîtriser complètement le diabète en limitant sa consommation de glucides raffinés.

Je sais d’expérience que personne n’obtient d’améliorations aussi marquées que les diabétiques, lorsque ceux-ci se décident à contrôler leur consommation de glucides raffinés. Que ce soit dans le cas d’un diabète de type 1 ou de type 2, la clé est toujours de ramener à un minimum l’apport de glucides raffinés. Le Dr. Richard Bernstein préconise plus précisément dans son livre de réduire de façon conséquente sa consommation de glucides raffinés, et il a bien raison : j’ai pu en faire l’expérience auprès de milliers de diabétiques. Diminuer l’apport de glucides raffiné permet non seulement de maîtriser tous les cas de diabète, mais également de diminuer la tension, les triglycérides et le mauvais cholestérol (LDL). Je n’ai jamais compris pourquoi une chose aussi simple n’était jamais expliquée aux diabétiques. Maîtriser le diabète se résume entièrement à maîtriser sa consommation de glucides raffinés (pain, farine, bonbons, chocolats, riz, pommes de terre, etc.). Je me suis souvent demandé si « certains » n’avaient pas quelque intérêt particulier d’ordre financier à ce que le diabète ne soit pas maîtrisé afin de continuer, par exemple, à engranger des sommes énormes de la fabrication et de la vente de médicaments et de traitements antidiabétiques. Alors que la solution est aussi simple que de limiter sa consommation de glucides raffinés, ces acteurs intéressés dupent les diabétiques en leur proposant toute une gamme de produits « sans sucre », qui sont en réalité riches en glucides raffinés (farine de froment, miel, mélasse, etc.).

J’ai participé aux salons de l’American Diabetes Association, où j’ai pu voir comment l’on recommandait à tous les diabétiques les confiseries « sans sucre » en se gardant bien de leur préciser que TOUS les glucides se transformaient justement en sucre (glucose) en entrant dans le système digestif. On leur a vendu, avec l’idée fausse selon laquelle ces produits « sans sucre » étaient pour eux inoffensifs, des biscuits, des gâteaux et des sucreries qui, dans les minutes qui suivent leur absorption, dérèglent complètement le niveau de glucose du corps. L’ignorance est un véritable danger. L’ignorance tue.

Le diabète est caractérisé par des niveaux de glucose trop élevés et l’hypoglycémie par des niveaux de glucose trop faibles. On pourrait ainsi croire à des maladies opposées mais ce n’est pas le cas. Il est vrai néanmoins qu’il existe une relation entre elles ; ainsi, vous devez savoir que l’hypoglycémie évoluera vers le diabète si vous ne modifiez ni votre régime, ni votre mode de vie.

En réalité, l’hypoglycémie, ou « taux de sucre sanguin faible », n’est qu’une intolérance aux glucides raffinés. L’hypoglycémie est le prélude à un problème plus grand, le cri d’alarme du corps signalant qu’il ne faut plus lui apporter de glucides raffinés. Le diabète est quant à lui le dernier stade de ce problème, devenu entre temps une incapacité à métaboliser les glucides raffinés. On pourrait comparer l’hypoglycémie à une « manifestation » ou une « grève des travailleurs » et le diabète à une entreprise en faillite qui, dans l’impossibilité de poursuivre ses opérations, aurait cessé toute activité.

Les personnes qui souffrent d’hypoglycémie sont quelque part dans une position favorable, dans la mesure où elles peuvent encore éviter le diabète. Mais pour cela, elles doivent arrêter d’imposer à leur corps des glucides raffinés dont il ne veut pas.

Le scénario classique de l’hypoglycémie (taux de sucre sanguin faible) démarre lorsqu’une personne se goinfre de glucides raffinés ou de sucres, alors que son corps a du mal à les tolérer. Les glucides raffinés se transforment alors en un surplus de glucose, auquel le corps réagit en produisant de l’insuline en excès, dans le but de contrebalancer l’augmentation de glucose dans le sang. Cette production d’insuline est trop importante, bien plus qu’il ne le faut pour simplement neutraliser l’excès de glucose, ce qui engendre un « taux de sucre sanguin faible », aussi appelé hypoglycémie. Rien de tout cela ne se produirait si la personne en question n’abusait pas en premier lieu des glucides raffinés. En clair, quelqu’un qui veut soigner son hypoglycémie n’a qu’une chose à faire : arrêter de manger trop de glucides raffinés ; sa maladie ne sera alors plus qu’un mauvais souvenir.

J’ai l’impression que les gens ont un souci avec les explications trop simples. Ils ont en effet tendance à penser que la solution à un problème tel que l’hypoglycémie se doit de toujours impliquer des facteurs extrêmement complexes. Nous avons souvent bien du mal à accepter une solution qui nous paraît trop simple. Dommage pour nous, la solution à l’hypoglycémie est d’une grande simplicité : limiter sa consommation de glucides raffinés. L’hypoglycémie est un problème qui vaut largement la peine d’être réglé ; s’il s’avère en effet que vous en souffrez mais que vous ne faites rien pour vous soigner, vous serez alors sûr de finir avec du diabète.

Lorsque votre métabolisme est ralenti, votre corps accumule beaucoup de graisse. La graisse est le précurseur de deux substances, la « résistine » et le « facteur de nécrose tumorale alpha », qui interfèrent avec l’action de l’insuline et la rende inefficace. L’excès de graisse d’un diabétique empêche son insuline d’extraire efficacement le glucose du sang ; s’installe alors ce que l’on appelle une « résistance à l’insuline », c’est à dire une résistance du corps du diabétique aux effets de sa propre hormone, qui laisse de fait le niveau de glucose dans le sang grimper librement. Ainsi, l’augmentation de graisse dans le corps contribue au final à aggraver le diabète.

La bonne nouvelle, c’est que le diabète peut être maîtrisé et l’hypoglycémie complètement éliminée, pour peu que vous contrôliez votre consommation de glucides raffinés.

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Frank Suarez, spécialiste de l’obésité et du métabolisme, nous explique ce qu’est le métabolisme pour comprendre le sujet.

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